En Angleterre, un vendredi

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Bonjour,

La représentation des adultes s’est déroulée début octobre 2016.

Cette année j’ai eu le plaisir de partager la scène avec les élèves ; Nous avons présenté une adaptation de Home de David Storey, ce qui a réjouit le public venu nombreux lors de cette unique représentation.

Nous avons partagé un plaisir gourmand pour clôturer cette journée, avec un buffet sucré salé offert par le pâtissier Thierry L’Hermite « Nature et Cacao » d’Argenteuil. Les plus grands théâtres parisiens pouvaient nous envier ce moment gustatif exceptionnel.

Au plaisir de se retrouver lors de ces moments festifs et culturels.

Marie-France

RENTRÉE 2016 – 2017

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IMG_0624Bonjour à tous,

C’est au coeur de l’été que je prépare ce post et j’espère que chacun d’entre vous trouvera à se ressourcer durant cette période estivale.

Notre rentrée théâtrale sera riche de vitalité et de nouveautés pour ce qui concerne les cours.

  • Pour les enfants de 6 à 11 ans, trois nouveaux cours sont proposés sur Argenteuil à la Maison de quartier des Coteaux et salle Rino Della Negra.
  • Nous accueillons une nouvelle professeure, Florence Guerin qui délivra les cours pour enfant dans l’école primaire Joliot Curie à Argenteuil.
  • J’intègre l’E.D.A. (éveil, découverte et apprentissage) à Soisy sous Montmorency, une école qui ouvre ses portes à la rentrée 2016. D’inspiration Montessori, cette approche éducative me permettra d’enrichir la matière théâtrale pour les plus petits et les plus grands (de la moyenne section à 12 ans).
  • L’E.D.A. propose un stage de pré-rentrée du 29 au 31 août pour des enfants de 7 à 9 ans. Ouvert à tous. Programme détaillé sur demande.
  • Les élèves du cours pour adulte présenteront le samedi 1er octobre « En angleterre, un vendredi » adaptation de « Home » de David Storey, salle de l’abbé Fleury, Argenteuil. Cette année, une fois n’est pas coutume, j’aurai le plaisir de partager la scène avec eux!

Le premier rendez-vous de l’année

FORUM DES ASSOCIATIONS

stand n° 139 THE@TRE etc.

SAMEDI 10 SEPTEMBRE de 10h00 à 18h00

parking Jean Vilar, 95100 Argenteuil

TOUS LES COURS REPRENDRONT APRÈS LE FORUM DES ASSOCIATIONS

INFORMATIONS pour les cours THE@TRE etc. :

ADULTES

  • LUNDI de 19h30 à 22h00 – R.D.N.

ENFANTS 

nés en 2010/2009/2008

  • LUNDI 17h00/18h15 – R.D.N.
  • MERCREDI 15h00/16h15 – E.P.J.C.
  • SAMEDI 9h30/10h45 – M.Q.C.

nés en 2007/2006/2005

  • MERCREDI 16h30/17h45 – E.P.J.C.
  • MERCREDI 17h30/18h45 – M.Q.C.
  • SAMEDI 11h00/12h15 – M.Q.C.

 ADOLESCENTS

  • SAMEDI 12h30/13h45 – M.Q.C.

SENIORS

  • JEUDI 16h00/18h00 – S.A.F.

 

Maison de Quartier des Coteaux7/9 rue de Chailloit      

Ecole Primaire Joliot Curie 10 rue de Maully

Salle de l’Abbé Fleury, 8 rue de l’Abbé Fleury                         

Salle Rino Della Negra, 9 rue de Gode

95100 ARGENTEUIL

TARIF ANNUEL :

ENFANTS – 190 €

ÉTUDIANTS  – 210 €

ADULTES – 250 €

 SENIORS – (tarif C.C.A.S.) 120 €

Je vous souhaite à tous une excellente rentrée,

Marie-France

Suite à la représentation d’Umberto Grey

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Bonjour,

La représentation d’Umberto Grey s’est très bien déroulée grâce à la participation et la coordination de tous les enfants.

Pour clôturer le spectacle, la distribution des avions en papier,  devait être précédée de deux répliques que les anges Lilirose et Blum regrettent de ne pas avoir pu vous adresser. À la toute fin de ce billet je répare  en partie ce petit incident.

Je vous rappelle que nous avons cours jusqu’au 18 juin.

Pour ce qui concerne les réinscriptions, elles pourront se faire lors des derniers cours où à la rentrée.

 

ERRATUM

LILIROSE (ange) / LOUISA : Allez une petite distribution de lettres d’amour.

BLUM (ange) / MAÏSSA : Et personne ne sera épargné. De l’amour pour tout le monde!

 

Bien à vous tous,

 

Marie-France

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Umberto Grey

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Bonjour à tous,

Cette année la représentation théâtrale du mois de juin est préparée et interprétée par les enfants.

UMBERTO GREY

Dimanche 5 juin à 14h44

Salle Maurice Sochon, 95100 Argenteuil

(durée : 1 h.26)

Jusque là rien de bien original, en dehors peut-être du minutage.

Cependant, néanmoins, mais vl’a t’y pas qu’

UMBERTO GREY est une création composée en grande partie par l’inventivité de vos enfants ainsi que d’extraits de scènes de Sophie Balazard, d’Edmond Rostand, d’un poème de Maurice Carême, d’une chanson d’Anna Kendrick, et de ma plume.

résumé :

Umberto Grey se lance dans l’écriture de son dernier polar. La trame de son histoire se cristallise autour d’une mystérieuse lettre qui passe de main en main sur des plateaux de cinéma. L’auteur, juvénile autant que pantouflard, se voit envahi par une foule de personnages. Igor et Cécilia, son major d’homme et sa femme de chambre aimeraient bien l’aider et lui préparent une surprise.

Nous vous remercions par avance de votre ponctualité.

Pour le bon déroulement du spectacle, les portes seront fermées pendant la durée de la représentation.

Nous vous rappelons qu’il n’est pas recommandé de venir avec des enfants de moins de cinq ans.

Cette année le public est en placement libre. Seuls les parents des enfants aux voix les plus « fluettes » ou les élèves qui ont des entrées directes de la salle à la scène ont des places réservées.

Réservation indispensable.

Au plaisir de vous retrouver,

Marie-France Saint-Dizier / THE@TREtc.

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Atelier C.C.A.S.

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Bonjour à Tous,

Plusieurs mois de silence sur ce blog viennent de s’écouler car nous allions bon train dans les ateliers théâtre. Nous allons bientôt vous présenter trois spectacles d’ici le 17 juin.

Le premier de la série se jouera demain!! (je vous promets, pour les autres, je m’y prendrai un peu plus plus tôt)

Madame Marguerite de Roberto Athayde

Sous la direction de Marie-France-Saint-Dizier

Atelier théâtre C.C.A.S.

M.J.C. 7 rue de Gobelins 95100 Argenteuil

Mardi 12 avril 2016

à 15h00 et à 20h00

 

Un bon moment d’humour, qui ne prête pas qu’à rire !

 

Madame Marguerite, personnage principale et quasi unique de la pièce, est une professeure des écoles vacharde qui dirige une classe de 7ème, à la baguette. « Instit » pathétique, elle pratique avec ses élèves un absolutisme pédagogique quasi intégriste.

Les élèves de l’atelier théâtre vont se partager le rôle et apporter toutes les nuances que composent ce personnage des plus excentriques.

 

Madame Marguerite sera interprété par :

Catherine Hemesdael

Françoise Berieau

Michelle Bois

Édith Burani

Arlette Buferne

Michelle Watel

Monique Santamaria

L’élève sera interprèté par :

Denis Bruchler

 

M.J.C. 7 rue de Gobelins 95100 Argenteuil

Mardi 12 avril 2016

à 15h00 et à 20h00

 

La suite, en bref:

Umberto Grey de Marie-france Saint-Dizier, cours enfants et adolescents sur Argenteuil, Salle Maurice Sochon le Dimanche 5 juin 2016  à 15h00.

L’école de Liberté 2 de Marie-France Saint-Dizier et Karima Bouriche, cours enfants et adultes bilingue arabe/français sur Argenteuil, Auditorium Maison de quartier du Centre Ville Vendredi 17 juin 2016 à 19h30.

En Angleterre, un vendredi, adaptation de Home de David Storey, cours adultes sur Argenteuil, Salle Maurice Sochon, Samedi 1er octobre 2016 à 20h16.

 

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ

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imagesBONJOUR,

Encore de riches heures à traverser l’univers de William Shakespeare. Le temps de la représentation arrive et  sera une traversée que nous partagerons ensemble. Chers élèves, merci encore de tout ce temps partagé.

Dimanche 7 juin 2015

15h00

Salle Maurice Sochon

rue Yves Farges 95100 Argenteuil.

 

J’ai eu également grand plaisir à présenter avec les Seniors la dernière pièce de Murray Schisgal « Le ministre Japonais du commerce extérieur », sur le mois d’avril 2015. Je n’avais pas pris le soin de l’annoncer. Il est vrai que nos salles étant pleines à l’avance, je m’oublie trop souvent dans le plaisir des répétitions. S’il en est besoin, veuillez m’en excuser.

 

Joli mois de mai à tous,

 

Marie-France

Courants d’air

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Courants d’air

 

Je me suis laissée impressionner par le spectacle que j’ai vu ce soir.

C’était à La Villette – Grande Halle – Salle Boris Vian.

C’est le travail que j’ai aimé. Voir un travail en cours et tenter de le deviner. Espérer plein de choses. Etre acteur de la soirée.

Les spectateurs sont invités à s’installer sur des chaises numérotées. Celles ci sont positionnées de façon à former un carré et disposées sur les côtés en deux rangées. Chaque angle est un espace ouvert. 60 places exactement. J’en avais compté 64.

On nous donne à l’entrée du plateau un numéro, inscrit sur un ticket, nous indiquant la place où nous devons nous asseoir. Déjà ça, ça me plaisait, nous faire diriger par un schéma décidé à l’avance. Les places du hasard, s’il en est, seraient les connections des chiffres et de l’humaine nature.

C’est pile là que le rêve l’emporte. Est-il des êtres qui jouent de variations avec les chiffres comme d’autres maîtriseraient celui de l’âme humaine ? Que certains s’y essayent, j’en suis sûre. Mais à quelle fin ? Peut-être à celles qu’ils rencontrent. Stoppons tout de suite ce rêve qui pourrait vous embrouiller et faire que vous ne puissiez me suivre, au moins jusqu’au bout de ces quelques pages.

Une envoutante impression d’aimer m’enveloppe depuis ce pré-printemps et j’essaie par tous les moyens, pirouettes et autres joutes qu’elle demeure, en post, néo, tout ce qu’elle veut mais qu’elle reste. Peut-être est-ce le sentiment que les lettres nous renvoient, ce soir, il est bien question de lire. J’ai eu la place numéro 49.

Quelques indications nous sont données. Portable fermé, pas de vibreur. Des scenarii vont nous être donnés à lire. Les répliques soulignées en jaune sont celles que nous devons lire. Les didascalies sont en bleues et ne doivent pas être lues à haute voix.

Puis l’intervenante qui nous accueille appelle des numéros ; les personnes concernées sont invitées à prendre les scenarii qui se trouvent sous leur chaise et elles peuvent commencer la lecture.

Je faisais partie du premier wagon, nous étions cinq ou sept à lire, je n’y ai pas prêté vraiment d’attention.

Durant la lecture, quelques bouts de dialogues nous indiquaient de faire tourner les textes entre tous les participants et à un moment plus avancé dans le spectacle, à retirer d’autres scénarii de dessous certaines chaises.

L’histoire racontée s’inspirait de l’interrogation de ce que nous faisions là, ensemble, à lire ce texte. Avec des envies communes, peut-être, des aspirations communes.

Chacun pouvait s’étonner de la fluidité du texte et des enchaînements qui ne semblaient pas poser de problème.

Je pensais que le public présent avait un point commun ; nous étions volontaire et voulions en passer par la lecture, par la voix. Notre moi, même si je n’en connais qu’une vague intuition était bien en attente ou demande d’un émoi. Pour ma part, j’étais venue pour m’embraser à la moindre occasion et Cupidon ne tarda pas à jaillir d’une phrase, il décocha une nuée de petites flèches, laissant naître quelques foyers que j’entretenais de mes mirettes. À un moment, je sentis une partie des lecteurs s’emballer dans la lecture. C’est que l’interprétation avait pris le pas. Pourtant une réplique nous avait bien averti qu’il était préférable de ne pas interpréter mais de lire. Il en eut fallu peut-être deux, de répliques.

Je me rappelle à l’instant que l’autrice qui a échangé avec nous à la fin du spectacle – car s’en était un et à multiple facettes-, nous a dit qu’au cœur de sa création, les notions de liberté et de démocratie ne l’intéressaient pas vraiment et même je crois qu’elle affichait un net rejet pour ces concepts, ces régimes et ses organes.

(En disant ce mot je pense au directeur artistique du théâtre de la Tempête. Il n’est pas rare qu’en le croisant je ne l’ai entendu prononcé ce mot. Organique. C’est organique. Cela m’a tellement interrogé. Que pouvait bien être un organe et cet –ique ?) Alors si je prends la liberté de présupposer que l’organe est un pendant de la démocratie et qu’en démocratie nous avons la possibilité de nous exprimer, un courant me pousse vers cet organe quand celui ci me repousse et ne me laisse pas pénétrer les limbes d’une matière intellectuelle dans lesquels certains sièges sont visés au bois du bateau. Je me plais à penser alors que les organes différencient selon leur zone géographique ou l’environnement et qu’il reste encore à bouger de place via la liberté et à faire place. Place, place ! Mais si j’étais ruelle. Vous imaginez une petite ruelle au milieu d’une grande place, et tous à regarder, et lui dire, pffft, pfffft.

– Allez je vous crois, dirait la petite, et pour cette fois-ci, je vous montre encore mon popotin.

Heureusement qu’il y a des forêts, heureusement qu’il y a des forêts. Quand un courant me pousse et que les mouvements battent la mesure à tout va, ma nature ne cède pas et j’essuie les torniones et des tourniquets à tour de bras. Alors la forêt salvatrice, même dénuée de ses feuillages, même avec ses troncs si désuets, me permet de lever la voix, de reprendre souffle et que mes mots se perdent, de troncs en troncs, de notions en poèmes, me permettent d’inspirer et de rétablir une vérité dans un temps arrêté, juste le temps de souffler et de reprendre l’air. Je suis dans un bateau qui n’est pas votre train. Comment je suis arrivée là, je ne sais pas. J’ai peut-être triché à un moment donné, mais à quel moment, dans quoi, de qui, ou ça, vers quoi ? Les pales du bateau me font un peu peur, leur bruit assourdissant réverbère mon cœur, je vous assure. Mais nous arrêterons là. J’entends le bateau d’une main d’homme stopper les moteurs. Pas d’iceberg à l’horizon. Non. Juste un temps de pause. Le temps est clément. Madame nature et monsieur Neptune invitent le paysage à nous saisir. Comme s’ils savaient que dans leurs cales, viennent des anges. Quand on est bien quelque part, en somme, le temps est en passe de moments indolents. Un sourire s’immisce, ma réflexion le pousse.

J’ai trouvé quelque chose d’agréable quand Ivana Müller s’est exprimée sur ce sujet- ne pas adhérer à certaines notions. J’ai aimé que chacun puisse s’exprimer, même ceux qui, s’ils avaient dû prendre la parole par eux même, ne l’auraient pas fait. Par hésitation, par peur, ou pour d’autres choses que je ne peux pas encore définir et qui mettent mal à l’aise, qui vous rabaissent de ne pouvoir participer, qui vous laissent dans le sentiment désagréable de ne pouvoir s’en vouloir qu’à soi-même. Le droit de parole nous est donné sans réussir à le saisir.

Maintenant, je pense aussi à cette façon, qu’elle a voulu de mettre les spectateurs en position de former un carré avec des passages à chaque angle. Je n’aime pas les ronds a-t-elle dit, je crois que cela l’oppressait. Effectivement, j’ai cette même impression quand je me retrouve à de très rares tables rondes, le ressenti désagréable d’être dans un cercle privé dans lequel je me trouve par accident ou pire.

Le théâtre peut nous faire chambouler.

Nous pouvons l’éprouver.

Nombre de ces phénomènes sont-ils développés dans des essais afin d’analyser ou de retracer les réalités et les ressentis des actants dans l’ensemble du champ théâtral ? De charmants livres que nous aurons lus, pour certains, sans vraiment les comprendre, mais qui laisseront une impression de compréhension et de bienveillance. Ce dernier est un bien grand mot, je vais préférer l’équilibre. Là où l’on passe du chaud au froid, de la certitude au doute.

Ce carré ouvert m’a beaucoup inspiré.

 

Dans le cadre de L’esprit de groupe/La Villette

En réaction à l’annulation de l’atelier du lendemain.

Suite au spectacle We are still watching d’Ivana Müller.

 

 

Marie-France Saint-Dizier

Mercredi 25 mars 2015

ESPRIT DE GROUPE

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960-Lesprit-de-groupe1Bonjour à tous,

Il est des évènements qui réjouissent et au coeur des arts du vivant il en est un que je partage avec vous et qui se déroulera à La Villette aux Portes de Paris du 17 au 28 mars 2015.

J’y serai pour les performances suivantes :

 

Mardi 17 mars à 19h00

Le Sacre du Printemps par Roger Bernat, c’est un jeu, une chorégraphie, une expérience qui nous invite à danser l’œuvre mythique de Pina Bausch et à ressentir au plus intime sa gestuelle rituelle. #EspritdeGroupe

JOUEZ À DANSER LE SACRE DU PRINTEMPS

Des tableaux noirs aux murs, des lignes blanches au sol, des casques aux oreilles. Et la voix d’un narrateur invisible guidant nos pas dans l’œuvre créée par Pina Bausch en 1975, interprétation du ballet originel de Vaslav Nijinski de 1913. Depuis Domini Públic (présenté à La Villette en 2011), le metteur en scène venu du théâtre questionne l’individualisation, la société et la docilité par le biais de dispositifs. Les spectateurs sont les protagonistes de ce ballet entre jeu et chorégraphie collective. Inventif et audacieux, Roger Bernat désacralise Le Sacre.

Samedi 21 mars à 15h00

Atelier collectif sur les spectacles de l’Esprit de Groupe.

DÉROULÉ DE L’ATELIER

Cet atelier vous invite à partager, échanger, réfléchir à partir de vos expériences de spectateur. Quel effet un spectacle a-t-il sur vous ? Quelles émotions en tirez-vous ? Un spectacle vous fait-il réfléchir ? Qu’est-ce qu’être public de la création contemporaine ?

Atelier mené par Benjamin Dubreuil, Ceméa et Margaux Dacheux, doctorante en Études théâtrales à l’Institut d’Études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

Samedi 21 mars à 17h00

Lorsque la famille, les clubs, les églises, les factions, les clans, les gangs, les mafias, les sectes ne font plus votre bonheur, il ne vous reste plus qu’à monter votre propre groupe. #EspritdeGroupe

UNE CONFÉRENCE LUDIQUE ET INTERACTIVE

Sur votre nouvelle planète régie par des lois sans autorité, vous accomplissez un destin inouï, menez des missions salvatrices, parlez des langues inconnues, revêtez des costumes d’animaux avant de rentrer chez vous à l’heure pour dîner.

Ces communautés de gamers hypersensibles, d’anonymes citoyens métamorphosés en renards argentés, de globe-trotters en service pour des divinités 2.0, Alain Della Negra et Kaori Kinoshita en ont côtoyé des dizaines avec une égale admiration. De retour de chez les « furries », les « rainbows », les « dieux » et autres « gorréens », ils nous initient aux mœurs de ces bandes vraiment à part. Leur conférence nous rappelle également que dans notre monde, pour vivre une expérience radicale – à la fois esthétique et sociale –, il faut passer en mode croyance.

Samedi 21 mars à 18h00

Cinq comédiens invitent le spectateur dans un face-à-face intime pour se faire un avis sur la question de l’Esprit de groupe. #EspritdeGroupe

DITES, C’EST QUOI L’ESPRIT DE GROUPE ?

La Villette a demandé à Emilie Rousset de concevoir cinq performances autour des cinq thématiques suivantes : la famille, la communauté (religieuse ou non), le monde du sport, l’entreprise, les syndicats. S’appuyant sur le témoignage d’experts et de spécialistes, cinq comédiens restituent une vision originale et plurielle du groupe. Le dispositif est simple : un acteur face à quatre spectateurs munis de casques audio. Les spectateurs circulent librement d’une pensée à l’autre, construisant ainsi eux-mêmes leur espace critique, leur réflexion.

Réalisé lors de Monumenta 2014 autour des titres des oeuvres de Ilya et Emilia Kabakov, le dispositif original est ici recréé spécialement pour La Villette.

En accès libre, avant et après les spectacles.

Mardi 24 mars à 19h00

Ce projet participatif met en scène 35 personnes qui ne se connaissent pas pour partager leurs sensibilités. Ensemble, ils créent un spectacle qui mêle théâtre, danse, arts visuels et art de la rencontre. #EspritdeGroupe

NEW YORK MET EN SCÈNE PARIS

Les 600 Highwaymen, bande de ravisseurs d’une poésie du présent, révèlent la théâtralité du quotidien. Du processus à la performance, leur méthode est novatrice. The Record, ce sont trente-cinq non-professionnels recrutés sur place, qui se rencontrent le jour même de la représentation pour mettre en commun les phrases gestuelles apprises isolément.

Sur des harmonies interprétées en live par deux musiciens, les metteurs en scène Abigail Browde et Michael Silverstone désinhibent nos méfiances dans cet espace d’intimité qu’ils instaurent entre inconnus, interprètes et spectateurs.

Mardi 24 mars à 20h30

Prenez place, choisissez un extrait de script, lisez-le aux autres spectateurs et écoutez-les vous lire leur propre passage. Des liens se tissent et des rôles s’échangent, créant un groupe éphémère le temps d’une répétition factice. #EspritdeGroupe

FORMEZ UN GROUPE ÉPHÉMÈRE ET SURPRENEZ-VOUS !

We Are Still Watching est un spectacle joué par 60 spectateurs. Ensemble, ils forment une communauté passagère, différente à chaque représentation, qui modifie la pièce de façon radicale à chaque fois. Entre représentation théâtrale et répétition à l’italienne, cette pièce créé un décalage : sur la scène du théâtre, quelque chose de « réel » se passe.

Entourée de trois co-auteurs, Ivana Müller construit une fiction-réalité philosophique et ludique qui questionne l’idée même de participation, individuelle et collective, en tant que spectateur ou citoyen. Il ne s’agit pas de voter en donnant sa voix à quelqu’un d’autre, mais bien de prendre la parole.

Vendredi 27 mars à 19h00

À l’endroit, à l’envers, au sol, la tête en bas, en rewind, en playback, vingt-quatre choristes s’amusent à détricoter une cantate de J.S. Bach. #EspritdeGroupe

BACH, COMME VOUS NE L’AVEZ JAMAIS VU !

Reprenant le superbe Nicht so traurig, night so sehr de la cantate bwv 384 de J.S. Bach, les douze hommes et douze femmes de l’Ensemble a capella Voix Humaines, chanteurs professionnels ou non, se prêtent à la mise en jeu du corps et du souffle. Pas, gestes et manipulations physiques font naître des chants aux tonalités sonores et visuelles variées. Le chorégraphe bouleverse l’apparente homogénéité de l’ensemble et fait émerger les individualités, à la fois fragiles et puissantes.

Samedi 28 mars à 20h30

Christophe Meierhans propose une nouvelle constitution et repense nos existences sous de nouveaux auspices. Participatif, ce théâtre recycle et réinvente une démocratie. #EspritdeGroupe

ET SI ON RÉINVENTAIT NOTRE SYSTÈME DÉMOCRATIQUE ?

En collaboration avec des spécialistes de différentes universités belges, Christophe Meierhans a élaboré une nouvelle constitution pour un État démocratique radicalement différent. Entre théâtre, performance et débat démocratique, il l’expose au public. Loin d’être inactif, le spectateur est invité à réagir dès que cela lui semble pertinent.

Alors que l’artiste articule l’idéologie sur laquelle son nouveau système est basé , les bras se lèvent : nombreux sont ceux à manifester leur désaccord, leurs doutes, ou plus simplement à poser des questions techniques. Le théâtre devient dès lors le lieu d’une expression collective.

Je ne peux que vous encourager à faire un tour de piste dans cet art du présent.

Pour le programme complet, suivez « Esprit de groupe » La Villette.

Bien amicalement,

Marie-France

LES CONTES DU ÇA PERCÉ de Laurent Danon Boileau

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x200_5997_p0001025.001Chers lecteurs,

Pour notre premier joli rendez-vous de l’année, nous nous sommes attachés à la lecture des Contes du ça percé de Laurent Danon Boileau.

Nous partirons d’une des fontaines de la place André Malraux, pour arriver jusqu’à l’unique entrée de chez Angelina. Nous passerons par les colonnes de Buren où nous chercherons le petit canon*. nous continuerons à emprunter les jardins du Palais Royal pour rendre visite au Charmeur de serpent, au Pâtre, à la Chèvre et au Petit. Avant de nous éloigner du bâtiment de la Comédie Française, j’irai déposer un baiser sur les lèvres de Corneille – s’ils ne l’ont pas trop haut perché sur une stèle – et je lui glisserai quelques mots sur la saveur de l’eau. Nous passerons le Kiosque des Noctambules, et nous nous dirigerons vers l’une des petites pyramides du Louvre en choisissant de préférence comme point d’attache un des médaillons du méridien – Arago. À deux pas, nous emprunterons le passage Richelieu qui offre une certaine perspective sur des sculptures monumentales dont j’ai connu les noms. J’aimerais vous dire ou plutôt vous entendre insuffler un léger souffle de vie aux lignes de l’auteur, comme j’ai pu les vivre quelques années auparavant en contre bas, dans le dédale des salles. Nous ferons enfin quelques pas sur la place carrée et si vous avez trop trop froid, je vous dirai quelques mots de ceux qui se cachent sous les pavés. À ce moment là, nous aurons vraiment besoin d’un chocolat chaud et nous cavalerons vers les jardins des Tuileries, en faisant un détour improbable pour éviter le pire et nous conduire aux pieds d’une fleur de lys blanc, dont je ne sais même pas l’existence.

Les lecteurs seront Gaëlle, Vanessa, Najate, Aline, Karima, Valérie, Martine, Laurène, Hélène, Matthieu, Sophie et Marie.

Samedi 14 février 2015, départ à 14h00 pour une arrivée probable à 17h00.

Ceci est un premier travail sur ces textes, pour la suite je serai peut-être un peu plus sage et resterai à table, allez savoir.

*Le petit canon/Horas non numero nisi serenas/Je ne compte que les heures heureuses

Dernière mise au point, le parcours que je vous propose n’a aucun rapport avec les textes que nous allons lire. Il est fortuit. Si c’est bien le mot. Je vais quand même chercher. Attendez.

(Qui arrive ou paraît survenir par hasard : Une rencontre fortuite.)

Oui, c’est à peu près ça.

Je voulais surtout accompagner la lecture d’une sortie culturelle. Je pourrais dire aussi que c’est l’instinct, bien que je ne m’y fie pas tant que ça. Disons que je pense qu’il y a des phases philosophiques ou astronomiques ou définissant les arts qui pourraient expliquer ce choix. Mais moi toute seule comme ça avec la technologie moderne du vite fait bien fait, je ne peux pas tout expliquer.

Les textes seuls auraient pu suffire pour tout ce qu’il y a de culturel et de revigorant.

Même si l’homme nous a paru trop souvent un peu gris et la silhouette féminine un peu volatile, l’homme souffle par les nasaux et la femme est un peu frémissante. Oui quand même c’est un peu ça. Et là je me retrouve dans ma rencontre –fortuite- avec Monsieur Laurent Danon Boileau.

Et si je voulais la réponse à savoir pourquoi fortuit n’a pas toute sa place ici, il me faudrait travailler, travailler à chercher. Sortir un vieux rêve de derrière les fagots, où je tombais aux pieds d’un homme, avec une pile de paperasserie toute étalée par terre. Mais le rêve est un petit miroir, il ne me guide pas vraiment. Les anges ont la réponse. Mais les anges sont joueurs. De sérieux joueurs. Des Dieux enfants, les plus sévères, les protecteurs des arts en somme. Et ma foi, je ne sais pas si j’irai chercher les réponses qu’ils pourraient m’offrir. Je ne sais pas si c’est ma place.

 

Bon, pour revenir à vous chers lecteurs, si je voulais vous faire gambader, c’est que pour la plupart vous n’êtes jamais allés dans un musée à Paris. Je crois même que vous m’avez confié que vous ne distinguiez personne de cette multitude qui fourmille de partout. Sans parler que je vous ai dit qu’il fallait de temps en temps s’essayer à chausser leurs scandales, pantoufles, semelles à la gomme, escarpins, mocassins, bottes ou sabots sans oublier leurs pieds nus, pour appréhender d’un peu plus près leur colonne vertébrale. Et pour dire vrai, quand nous abordons des personnages, je dois beaucoup vous nourrir et je serai toujours plus pauvre à côté de ce monstre de ville que vous avez à portée de main. On peut s’illuminer l’esprit avec un rien, mais Paris ce n’est quand même pas rien.

Pour ma part, il me suffirait d’un arbre. Oui, peut-être que la prochaine lecture je la ferai comme ça, sous un arbre. Il y aura un peu de vent, des feuillages et des ombres qui viendront me brouiller les pistes en se fondant avec les lettres.

 

En attendant, couvrons nous bien, emmitouflons nous… ah oui, c’est vrai… la Saint Valentin, pas de veine. J’en appelle à Saint Honoré pour m’inventer qu’une date est une date. Que voulez-vous que je vous dise ? Les Anges sont pour certains des Amours et j’ai même lu que le commerce était un art.

 

Un dernier mot chers élèves, rappelez-vous qu’avec Les contes du ça percé, nous n’envisageons pas d’interprétation. Appliquons nous à la lecture.